azeman - juin 2011
L'album azeman est le fruit de cette rencontre. En tamasheq, ce mot est riche de sens. Il exprime à la fois la notion de temps et celle d'une période qui hante les mémoires. Le temps de la sécheresse, ou encore le temps des rencontres, de l'amour; à l'époque où la tradition dictait le quotidien et équilibrait la société; à l'époque où les pâturages suffisaient aux cheptels...
Ces périodes marquent fortement les inspirations musicales et l'on retrouve l'expression de ces mémoires dans chaque chant traditionnel.
Ainsi, les paroles d'Ibrahim Djo s'inscrivent dans l'actualité, la société touarègue étant en pleine mutation, les sécheresses sévissant encore et encore et les conflits internes au pays ressurgissant chaque année...
Musiciens
Ibrahim Djo : guitare / chant
Paul Salvagnac : guitare
Andrew Sudhibhasilp : basse
Nicolas Grupp : batterie / percussions
Invités
Marie-Charlotte Michel : chant
Quentin Boursy : percussions
Ces périodes marquent fortement les inspirations musicales et l'on retrouve l'expression de ces mémoires dans chaque chant traditionnel.
Ainsi, les paroles d'Ibrahim Djo s'inscrivent dans l'actualité, la société touarègue étant en pleine mutation, les sécheresses sévissant encore et encore et les conflits internes au pays ressurgissant chaque année...
Musiciens
Ibrahim Djo : guitare / chant
Paul Salvagnac : guitare
Andrew Sudhibhasilp : basse
Nicolas Grupp : batterie / percussions
Invités
Marie-Charlotte Michel : chant
Quentin Boursy : percussions
Cet album est produit par l'association TARGUIE et le label REAKTION, label spécialisé dans les musiques du Sahara.
Enregistré au studio RECALL (Pompignan / France) en septembre 2010
Production : TARGUIE & REAKTION
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Ishumar 2 - février 2011
3 ans après "Ishumar, musique touarègue de résistance", le label français Reaktion, spécialisé dans les musiques du Sahara, propose un second volume, comme un état des lieux de la création touarègue contemporaine en 2011.
Il y a déjà 30 ans que le groupe Tinariwen (nord Mali) a révolutionné la musique touarègue en y introduisant la guitare électrique, afin de soutenir ses chants de révolte, véritables embryons des rébellions des années 90 au Mali et au Niger. Ce n'est qu'au début des années 2000 que les ex-rebelles ont commencé une carrière internationale avec un succès grandissant : 4 albums studios, des tournées dans le monde entier, des collaborations prestigieuses (Robert Plant, Herbie Hancock...).
Ce premier succès d'un groupe touareg a-t-il changé la donne pour les nombreux groupes qui se sont engouffrés dans son sillage ? Ces successeurs rêvent-ils toujours de révolution, ou plutôt de carrière internationale ? Quelles évolutions possibles pour la guitare touarègue ?
Bien que celles-ci se déroulent en ce moment même, la compilation "Ishumar 2, nouvelles guitares touarègues" se propose d'apporter des éléments de réponse.
L'ombre de Tinariwen plane sur les 12 titres de l'album, mais tous ces groupes, qu'ils soient Maliens, Nigériens ou Algériens, ont bien compris la nécessité de se démarquer du style fondateur. A l'image de la jeunesse touarègue actuelle qui s'échange les mp3 en bluetooth, ces artistes sont ouverts sur le monde et procèdent à des métissages audacieux entre guitare touarègue et d'autres musiques : rock (Tamkilwate), blues (Nabil Othmani), reggae et même une pointe de rap (Amanar).
L'instrumentarium quand à lui se diversifie en accueillant la batterie (Amanar), les claviers (Moussa Sidi), ou même des instruments classiques (Kel Assouf).
Le maître mot de cette nouvelle vague semble être la mixité. Mixité des styles, des instruments mais aussi des nationalités et des cultures. L'un des phénomènes les plus remarquables est l'apparition d'une véritable scène parallèle de la diaspora touarègue en Europe. De nombreux musiciens exilés en France ou en Belgique, y ont monté des groupes avec des musiciens non-Touaregs, faisant évoluer du même coup cette fameuse guitare des "ishumar", qui reste la base (Atri N'Assouf, Ibrahim Djo Experience, Kel Assouf...).
Aux appels à la lutte armée ont succédé des messages de sensibilisation en faveur de la paix, de l'alphabétisation des enfants, de l'union entre les différentes confédérations touarègues etc...
L'album est accompagné d'un copieux livret incluant les présentations des 12 groupes, ainsi qu'un long texte d'analyse de l'anthropologue italienne Marta Amico.
Télécharger gratuitement le livret "Ishumar 2"
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Pour acheter le CD Ishumar 2 en ligne :
Il y a déjà 30 ans que le groupe Tinariwen (nord Mali) a révolutionné la musique touarègue en y introduisant la guitare électrique, afin de soutenir ses chants de révolte, véritables embryons des rébellions des années 90 au Mali et au Niger. Ce n'est qu'au début des années 2000 que les ex-rebelles ont commencé une carrière internationale avec un succès grandissant : 4 albums studios, des tournées dans le monde entier, des collaborations prestigieuses (Robert Plant, Herbie Hancock...).
Ce premier succès d'un groupe touareg a-t-il changé la donne pour les nombreux groupes qui se sont engouffrés dans son sillage ? Ces successeurs rêvent-ils toujours de révolution, ou plutôt de carrière internationale ? Quelles évolutions possibles pour la guitare touarègue ?
Bien que celles-ci se déroulent en ce moment même, la compilation "Ishumar 2, nouvelles guitares touarègues" se propose d'apporter des éléments de réponse.
L'ombre de Tinariwen plane sur les 12 titres de l'album, mais tous ces groupes, qu'ils soient Maliens, Nigériens ou Algériens, ont bien compris la nécessité de se démarquer du style fondateur. A l'image de la jeunesse touarègue actuelle qui s'échange les mp3 en bluetooth, ces artistes sont ouverts sur le monde et procèdent à des métissages audacieux entre guitare touarègue et d'autres musiques : rock (Tamkilwate), blues (Nabil Othmani), reggae et même une pointe de rap (Amanar).
L'instrumentarium quand à lui se diversifie en accueillant la batterie (Amanar), les claviers (Moussa Sidi), ou même des instruments classiques (Kel Assouf).
Le maître mot de cette nouvelle vague semble être la mixité. Mixité des styles, des instruments mais aussi des nationalités et des cultures. L'un des phénomènes les plus remarquables est l'apparition d'une véritable scène parallèle de la diaspora touarègue en Europe. De nombreux musiciens exilés en France ou en Belgique, y ont monté des groupes avec des musiciens non-Touaregs, faisant évoluer du même coup cette fameuse guitare des "ishumar", qui reste la base (Atri N'Assouf, Ibrahim Djo Experience, Kel Assouf...).
Aux appels à la lutte armée ont succédé des messages de sensibilisation en faveur de la paix, de l'alphabétisation des enfants, de l'union entre les différentes confédérations touarègues etc...
L'album est accompagné d'un copieux livret incluant les présentations des 12 groupes, ainsi qu'un long texte d'analyse de l'anthropologue italienne Marta Amico.
Sedryk
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Retrouvez toutes les infos sur le site du label : www.re-aktion.com